Le tableau ci-dessous reporte une synthèse de la méthode à utiliser pour planifier ses activités :
| Faire la liste des activités journalières et les subdiviser en petites missions | Décider quelles sont les choses importantes et urgentes à faire dans la semaine |  |
| Organiser les missions à réaliser en fonction de leurs priorités | a. Importantes et urgentes |  |
| b. Importantes et PAS urgentes | ||
| c. PAS importantes et urgentes | ||
| d. PAS importantes et PAS urgentes | ||
| Calculer les temps pour chaque activité à effectuer | Utiliser son expérience pour estimer les activités déjà effectuées dans le passé ou demander conseil (enseignants, camarades, …) |  |
| Eviter les distrations, pas renvoyer les choses à faire et se concentrer sur les choses programmées | a. éteindre son portable |  |
| b. se déconnecter des réseaux sociaux | ||
| c. chercher un endroit calme | ||
| d. éviter les distractions extérieures |
Dresser la liste des activités
Préparer une liste journalière des choses à faire, en indiquant aussi où on doit les effectuer (à la maison, à l’école, à la bibliothèque, chez des camarades, …).
Se fixer des priorités
A partir de sa liste, fixer les priorités en prenant en compte leur importance et leur urgence. Parmi le choix des priorités, certaines matières pourraient être plus importantes que d’autres, l’étude d’une matière pourrait être plus urgente parce qu’on doit se préparer pour une interrogation ou un examen écrit.
Planifier ses activités en les subdivisant en devoirs bien définis, précis, et les organiser d’après le principe de Eisenhower (ou sur vidéo https://www.youtube.com/watch?v=t6DAAVwYwIA) en donnant la priorité surtout aux choses importantes, et en deuxième lieu, à celles urgentes, comme illustré dans le schéma ci-dessous:
- faire d’abord les choses importantes et urgentes
- puis celles importantes et PAS urgentes
- puis celles PAS importantes et urgentes
- Et pour finir, celles qui ne sont PAS importantes et PAS urgentes
Si deux activités sont importantes, il faut leur donner un ordre (très important, assez important, etc…).
Aussi, on a tout intérêt à programmer les activités les plus difficiles quand on pense être le plus productif, selon son propre rythme circadien, et celles moins importantes et pas urgentes dans les moments où l’on a moins d’énergie.
Enfin, actualiser toujours son plan en fonction des changements possibles de priorités, importances et urgences au cours de la semaine.
Calculer les temps
Une fois établie la liste des activités en respectant le critère de la priorité, il faut estimer le temps nécessaire pour effectuer chaque activité. Par exemple, de combien de temps a-t-on besoin pour faire des exercices d’anglais, ou pour préparer une interrogation ou pour écrire un résumé ou le commentaire d’une poésie.
Il n’est pas toujours facile de calculer de façon objective. Rappelons-nous du temps employé dans le passé pour effectuer un devoir ou un travail. Si on n’en a pas la moindre idée, demander de l’aide à son enseignant ou bien à des camarades qui ont déjà fait cette activité ou étudier cet argument.
En tout cas, considérer toujours la difficulté de la matière et la charge de travail à effectuer (par exemple, le nombre de pages à étudier). Mais surtout, ne jamais faire une estimation au hasard. On risquerait juste de se créer plus de problèmes tout seul.
Limiter les distractions
Enfin, pour réussir à respecter le plan d’études ou de travail qu’on s’est donné, il faudra organiser son espace de travail de façon à limiter au maximum tout ce qui pourrait être l’objet de distraction ou de dérangement.
En particulier essayer de limiter :
- utilisation du téléphone portable (à éteindre, éloigner…) et d’internet (se déconnecter de facebook, des réseaux sociaux, etc.)
- amis (sauf si vous travaillez ensemble)
- jeux sur l’ordinateur
- musique
- TV
Se souvenir qu’à chaque fois qu’on se laisse distraire par quelque chose, il nous faudra 10 min de plus pour retrouver la concentration nécessaire.
Approfondissements
- Eteindre son portable, configurer la réception des e-mails et messages en mode silencieux.
- Mettre les applications de « chat » sur la fonction “occupé”.
- Ignorer les appels jusqu’au moment où l’on doit faire une pause.
- Décider des horaires et des temps prévus pour répondre aux e-mails.
- Dresser une liste des réponses aux contacts par ordre d’importance.
- Lire les news au début ou à la fin de la journée.
- Ne pas se connecter sur les réseaux sociaux quand on est en train de faire une activité programmée.
- S’isoler dans sa chambre et mettre sur la porte un panneau “NE PAS DERANGER”.
- Utiliser des écouteurs si on travaille avec des camarades.
- Régler sa chaise à la bonne hauteur.
- Positionner son bureau à côté d’une source naturelle de lumière. Si ce n’est pas possible, s’assurer tout de même d’un bon éclairage.
- Habiller, décorer les murs d’images et d’ambiance de nature car cela stimule la créativité.
- Si la musique nous aide à nous concentrer, choisir des mélodies relaxantes.
Pauses pour réfléchir sur le travail à accomplir
Avant de commencer à étudier, prendre quelques minutes pour réfléchir sur les résultats que l’on attend de cette tâche précise (par exemple, pour apprendre un théorème de géométrie) …
… et à la fin de la même activité, prendre quelques minutes pour évaluer les résultats effectifs (par exemple : A-t-on appris le théorème ou pas ?).
Pauses pour se recharger pendant le travail
Se lever et faire des exercices physiques.
Monter et descendre les escaliers.
Boire souvent de l’eau – c’est la meilleure des boissons.
Faire un petit goûter, en évitant les aliments trop sucrés/ salés.
Repos nocturne
Dormir au moins 7h-8h par nuit pour maintenir un bon niveau de concentration et de productivité le jour suivant.
